En Tunisie, 70% des agriculteurs ont moins de 10 hectares. Il faut cependant un hectare de pâturage pour nourrir 6 brebis et 1 hectare pour nourrir une vache. Le défi est le suivant : proposer un fourrage de qualité, qui tient compte des deux composantes suivantes : les ressources en eau de moins en moins disponibles et la lutte contre la dégradation des sols surexploités. Nous proposons l’implantation de parcelles de “banques de protéines vertes”, dans la Région de Medjez el Bab, région où la pluviométrie maximale est de 350 mm, ces projets pilotes étant reproductibles dans la majorité des gouvernorats. Cette alternative vise à semer une prairie multi espèces en association avec des arbres fourragers, afin d’impulser une dynamique de changement par la réussite de ce mode de culture et l’adoption de pratiques agricoles durables et environnementales. Ces banques de protéines vertes sont une solution économique durable face à la pénurie de pâturage nutritif (particulièrement forte en période sèche).

OG: Contribuer à la réhabilitation des sols tunisiens et à la gestion durable des systèmes agro-sylvo-pastoraux en introduisant des pratiques de cultures environnementales.